Revue Générale des sciences pures et appliquées, année 1921, page 564, nÝ1-24
Le pouvoir désinfectant que la fumée exerce d'une façon notable in vitro est loin d'avoir la même valeur dans la bouche des fumeurs. Tout au plus peut-on admettre qu'il se produit dans la bouche une action bactéricide après qu'il a été fumé une forte quantité de tabac. Encore cette action n'existe-t-elle que sur les germes les moins résistants, tels que le méningocoque et le vibrion cholérique ; par suite, les microbes présentant au moins la même résistance que le bacille typhoïdique ne peuvent être tués par la fumée du tabac. Aussi serait-ce une erreur grossière que de penser que l'action bactéricide de la fumée puisse se manifester jusqu'aux voies respiratoires à la suite de l'aspiration de la fumée."
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